Frederik De Klerk


Une famille Afrikaner très politique

Je suis né en 1936, dans une famille qui comme te l'explique cette mini biographie, a beaucoup de pouvoir politique. Je fais ma carrière dans le parti National notamment dans les gouvernements de Pieter Willem Botha.

 

Voici ce que je dis de cette période sur ce site web anglais :

" Du moment où je suis entré au cabinet [du ministre], la tendance était aux réformes, mais pas des réformes qui abolissaient le développement séparé, des réformes qui désiraient en changer les aspects les plus inhumains. Donner une plus grande liberté de mouvement, donner aussi aux noirs la propriété privée dans ce que l'on appelait l'Afrique du Sud blanche. Faire disparaitre le concept [l'idée] d'emploi réservé selon la la race et la couleur. Permettre une organisation libre des syndicats, noirs comme blancs." Traduction personnelle

 

Crédit : Walter Rutishauser, Fotograf - Bibliothek am Guisanplatz, Sammlung Rutishauser par Wikipédia CC BY-SA 4.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr
Crédit : Walter Rutishauser, Fotograf - Bibliothek am Guisanplatz, Sammlung Rutishauser par Wikipédia CC BY-SA 4.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0/deed.fr


Le président et le prisonnier : le duo improbable

Crédit :  World Economic Forum  par Wikipédia BY-SA 2.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/deed.fr pas de modification effectuée
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Photo ci-dessus : Frédérik De Klerk et Nelson Mandela au Word Economic Forum en janvier 1992

 

Quand j'arrive à la présidence en 1989, je sais que des changements profonds du système sont nécessaires.

Je veux éviter une guerre civile et stopper le boycott* que subit mon pays.

 

Alors le 2 février 1990, dans un discours resté célèbre qui t'es raconté dans cet article, je met fin à l'apartheid, et fait sortir de prison Nelson Mandela

 

Je lance les négociations avec l'A.N.C., avec l'aide de l'ex-prisonnier Nelson Mandela.  Pour cela, notre duo improbable reçoit en 1993 le prix Nobel de la paix comme te l'explique la vidéo (2mn36).

 

Voici comment je vois cette période de ma vie d’après une citation de ce site internet en anglais :

"Si je regarde en arrière, la chose dont je suis fier est que à ce moment là, moi en tant que chef politique, ait tenu toutes les promesses que j'ai faites dans le délai d'un mandat. Nous avons obtenu une nouvelle constitution, nous avons obtenu une nouvelle charte des droits, qui encapsulait [contenait] cette vision de la justice pour tous."

Traduction personnelle.



Vice-président et retrait de la vie politique

Nelson Mandela est élu président aux élections de 1994. Je deviens un de ses vice-présidents.

 

En 1996, je décide de partir car je ne suis plus d'accord avec la politique menée, comme le montre bien cet article.

Même si je continue de défendre parfois l'idée de l'apartheid, et de m'exprimer dans la presse sud-africaine, je me fais discret.

 

Restant en termes courtois avec Nelson Mandela, je lui rend hommage à sa mort en 2013.

 

Un peu éclipsé par ce dernier, comme l'explique cet article

je reste néanmoins dans l'esprit des sud-africains, "l'homme qui a arrêté l'apartheid".

Crédit : domaine public par Wikpédia, U.S. Department of State
Crédit : domaine public par Wikpédia, U.S. Department of State


"L'homme qui a arrêté l'apartheid", c'est un beau titre...

Et si tu veux continuer à te torturer le cerveau, c'est par ici !